Un matin, je me rends sur un secteur ou, je sais que les jeunes Martin Pêcheur viennent faire leur apprentissage de la vie.
Je n'y étais pas retourné depuis près d'un an, mais ce secteur, que je fréquente depuis de nombreuses années, est une valeur sûre.
En arrivant sur place, un Martin décolle à mon passage, c'est bon signe. 15 mètres plus loin, bingo.
Un autre Martin Pêcheur est posé sur un arbre mort déplacé par les crues.
J'observe le secteur pendant une bonne 1/2 heure, observe les vas et viens des Martin et me définis un point d'affût.
J'installe le siège affût, et pour le reste, ce n'est qu'une histoire de patience...
Je n'ai pas eu longtemps à attendre, les jeunes Martin ne sont pas très craintifs.
Mais leur terrain de jeu est grand, et quand ils sont occupés ailleurs, l'attente peut parfois être longue, mais c'est aussi le moyen le plus sympa de les observer.
Et quand l'occasion se présente de pouvoir déclencher, c'est la cerise sur le gâteau.
Après, c'est au photographe d'essayer d'en tirer le meilleur.
Ce qui est loin d'être évident
Lumières, ombres, arrière-plans, reflets, vitesses, brume, etc, tellement de paramètres entrent en compte, que même avec une bonne proximité, rien n'est jamais gagné.
Avec les années d'observation de ce magnifique oiseau, il reste un de mes favoris, je lui ai consacré un nombre incalculable d'heures, mais voilas, même s'il ne fait plus partie de mes priorités, je ne peux m'empêcher, chaque année, de lui rendre quelques visites.
Et de lui tirer le portrait.
C'est vrai qu'il est magnifique avec ses couleurs. J'aime bien les trois dernières photos avec cette lumière.
Et les photos sont superbes, les contre jours maitrisés, joli!