Billebaude doménical

Dimanche matin, je me rends sur les bords de l'Arroux sans but précis avec tout de même l'espoir d'y rencontrer le Chevalier Guignette.

Le temps est couvert et en billebaude ce n'est pas le temps idéal. Le Chevalier Guignette est bien venue, mais n'a fait qu'une brève apparition, le temps de 2 clichés et il disparaissait.. Je continuais ma ballade observant les berges, le ciel, les gravières, l'Arroux quand soudain, le tssssiii caractéristique du Martin Pêcheur vînt troubler ce silence.

Longeant la berge sous mes pieds, il a traversé la rivière pour se poser en face de moi comme si ne rien n'était. La matinée avance, il est temps pour moi de faire demi-tour et de rentrer.

Le soir venue sur le coup des 20h00, je repart en billebaude dans les prés non loin de chez moi.

Le temps est toujours couvert, rien n'a changer depuis le matin...

Je me rends dans un pré d'une petite centaine de mètres de large coincé entre deux forêts ou j'ai mes petites habitudes. En arrivant, au loin, j'aperçois une tâche qui devrait ne pas être là. Je comprend de suite qu' il s'agit du Lièvre et tente une approche direct de front.

Je l'ai approché à une cinquantaine de mètres, me suis assis dans le pré et ai attendu en l'observant. Il n'a pas voulu s'approcher, moi non plus d'ailleurs j'était juste bien... Au bout d'une petite demi heure, un Brocard surgit du bois, traverse le pré à grandes enjambés pour rejoindre le bois d'en face.

Le temps de 3 photos flou et une acceptable il est déjà à couvert.

La raison de sa fuite ?

Un autre Brocard le poursuivait. Arrivé au milieu du pré, il fît demi tour et retourna au bois. Il est aux environs de 20h40, je suis déjà à 2000 iso et ma vitesse est trop lente. C'est rageant...

Je pousse le boitier un peu plus loin, monte à 5000 iso et patiente. Au bout de quelques minutes, instinctivement je me retourne, et là... Une magnifique Chevrette.

Celle pour qui les deux mâles se poursuivaient était là, à m'observer à une petite trentaine de mètres. Elle est rentrée au bois sans crainte ni précipitation, pourtant je n'était pas en mode camouflage, juste assis sur mon sac en short et tee-short.

Sac à dos que je recommande d'ailleurs à tous les photographes qui ont les jambes qui fatiguent.

Pour m'en servir presque au quotidien depuis 4 ans, je peut vous affirmer qu'il est très pratique, léger, solide, et pas chère. 25€ chez Decathlon.