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  • Photo du rédacteurgups714

Ca n'arrive pas tous les jours...

Dernière mise à jour : 10 avr. 2021

Ce matin là, les gelées matinal recouvraient les herbes d'une pellicule de givre, la lumière était sympa, le ciel dégagé, le temps idéal pour une billebaude sur les bords de l'Arroux. Ma première rencontre fût le Chevalier cul-blanc.

L'oiseau était dans l'ombre et ne se détachait pas du fond, ce qui ne le mettait pas en valeur. Je l'observe quelques minutes, prends 2/3 clichés et part à la recherche de meilleur conditions de lumière. Je me trouve un endroit bien sympa, à l'abri sous un arbre, sur une petite ile de l'Arroux, bercée dans une superbe lumière. Je fait une halte le temps de rouler une clop et de voir se qui s'y passe, avec tout de même, l'espoir qu'un oiseau vienne se poser sur des rochers face à moi.

Héhéé, bonne pioche, mon intuition a bien joué son rôle...

Une fois de plus, c'est le Chevalier cul-blanc qui c'est prêté au jeu. Il n'a pas été des plus coopératif, mais m'a offert quelques instant de sa vie que j'ais eu plaisir à figé sur carte mémoire. C'est oiseau, je le photographie souvent, mais rares sont les situations ou il se détache du fond, et sur ce coup là, j'étais plutôt content. En continuant ma progression, une ombre sur ma droite me surprends... Un Brocard s'apprête à franchir la rivière.

Il ne m'a pas vue, et à continué tranquille son petit bonhomme de chemin ayant juste besoin de traverser.

Des opportunités comme celle-ci n'arrive pas souvent et gérer le contre jour en gardant une bonne expo n'a pas été une mince affaire...

Et non, non, ce n'est pas fini, fin de matinée, je pousse le vice à aller jeter un oeil aux terriers de Renards. J'enfiles la tenue camo, cagoule et gants et rejoints mon poste d'observation habituel. L'approche se fera plus tard, pour le moment, j'observes de loin et m'imprègne de cet environnement.

Sauf que là, c'est maître goupil qui est venu à moi, je l'ai vue avant qu'il ne me voie et ai eu le temps de me cacher dans la haie. Il venait droit sur moi, longeant la haie, je le perdait souvent de vue, jusqu' à ce que, il sorte face à moi à moins de 10 mètres.

Il s'est arrêté, à observer cette forme étrange dans la haie puis à fait demi tour, à traversé la haie et à quitté les lieux sans être trop inquiété. J'étais rassuré, je n'aime pas croiser les adultes aux abords des trous, même si 300 mètres me séparait encore des terriers. Je n'ais même pas eu le temps de rejoindre mon point d'observation que déjà je devais quitter les lieux. Sans la tenue camo, le Renard aurait su qu'il avait affaire à un humain, mais là, accroupis dans une haie, le soleil dans le dos, un fort vent de face, toutes les conditions étaient réunies pour faire de ce moment, un moment magique dans un matin d'exception...











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