Dernièrement, j'ai reçu un conseil de Jacques Auger qui dit: hâtez-vous lentement et sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage. Un conseil qui colle parfaitement à ce que je vis en ce moment.
Au fils de mes rencontres, mes réflexes s'aiguisent, mes gestes sont plus rapide, plus précis. Je n'ai aucune pression, je sais que le lendemain, je serai là.
Peu importe le temps, au contraire, c'est l'occasion d'essayer autre chose, comme le Martin Pêcheur sous la pluie.
Ou ce jour-là, il m'a offert quelques beaux stationnaires
Le plus compliqué est de faire la mise au point sur l'oiseau, surtout quand le fond est encombré.
Et pour ça, le Nikon 200-500 F5.6E ED VR n'est pas fortiche, il a assez de mal à accrocher le sujet, et le perd facilement.
Il faut quand même préciser que le Martin Pêcheur n'est pas un gros oiseau et l'avoir dans le viseur n'est déjà pas une mince affaire.
J'en apprends beaucoup sur lui, je prends régulièrement des notes, mais il me reste encore pas mal de choses à confirmer.
Outre le prendre en photo, je découvre aussi son territoire, son mode de vie. De temps en temps, un intrus fait surface, mais ça ne dure pas, Martin le pêcheur défend âprement son petit bout de rivière.
Et le pourchasse en dehors de ses limites territoriales qui s'étendent sur 1.2 km de rivière.
Il ne pratique pas le stationnaire que pour pêcher, il le pratique aussi pour observer ce qui se passe autour et montrer à ses congénères qu'il est présent sur site.
Et qu'il ne compte pas partager son petit coin de paradis.
Avec la montée des eaux, les poissons se déplacent et recherchent des eaux plus calmes, Martin fait de même et suit le mouvement.
Et ne rate pas l'occasion de se faire plaisir tout en me faisant plaisir.
Encore une petite semaine passée en bonne compagnie ou tous les midis, j'ai hâte d'aller le retrouver.