L'Echasse Blanche

Le Morvan accueil pas mal d'échassiers sur ces terres, mais certain ne font que passer et pour croiser leur chemin, il n'y a pas 50 solutions, il faut être sur le terrain. L'Echasse Blanche fait partie de ces Limicoles qui ne font que transiter, ainsi il y a 3 jours avec un collègue, en affûtant les Guêpiers, j'aperçois 2 oiseaux se poser à plus de 150 mètres. Leur couleur, leur vol, leur taille, leur silhouette m'interpelle, qu'elle est donc cet oiseau ?

Ca se bouscule dans ma tête, je ne vois au loin qu'une tâche noir et blanche. Mon collègue et moi tentons une approche. A environ 100 mètres, je pense reconnaître l'Avocette, mais je ne connais pas non plus cet oiseau alors l'identification reste approximative. Nous approcherons se couple à une quarantaine de mètres en rampant dans les hautes herbes (mouillées). Aux jumelles, il n'y a plus de doutes, ce n'est pas l'Avocette reconnaissable à son bec recourbé et après quelques recherches sur le net, nous faisons la connaissance de l'Echasse blanche.

Nous nous retrouvons face à elles, sur la rive opposée. Nous installons les trépieds, la protection de l'objectif et nous voilas sous la flotte à observer les Echasses blanche...

Elles ne sont pas craintive et nous laisse tout le temps qu'ils nous faut avec la liberté de mouvements qui va avec.

L'une à la tête toute blanche alors que l'autre porte une calotte noir, nous en déduisons qu'il s'agît d'un couple.

Ces superbes oiseaux ont du se perdre pour se retrouver sur les cours d'eau Morvandiaux, car le Morvan ne fait pas partie de son aire de répartition, c'est un oiseau qui fréquente surtout les bords de mers.

Le temps n'était pas de la partie, mais observer cet oiseau si rare dans le Morvan nous en faisait oublier les conditions climatique. Observer un oiseau que je ne connais pas me fascine et cette année, je suis gâté.

Je sais que je ne le reverrais pas de si tôt alors je profite de se moment privilégié et apprécie l'instant présent.

L'observation a duré une bonne heure, puis elles nous ont quittés, remontant les berges de l'Arroux.

Je fréquente l'Arroux assidument depuis plus de 15 ans et une fois de plus, cette rivière me surprend, accueillant tous les ans de nouveaux arrivant.

Un jour peut être, je recroiserais son chemin...

Qui sait !