La Chevrette et son Faon.

La semaine dernière, j'observais un pré que je n'ai pas l'habitude de fréquenter. Même si par le passé j'y ai fait de sympathiques rencontres, ce pré ne m'a jamais attiré plus que ça...

Pourtant je passe devant très souvent, mais ne m'y attarde que très peu, un coup d'oeil au passage et voilà.

La semaine dernière, je tente tout de même de m' y poster un soir, juste pour l'observation. Je me place dos à la forêt, tenue camo complète, avec un vent de travers emmenant mon odeur dans ce même pré !

20h15, une Chevrette et son Faon font une apparition.

Ils descendent le pré à grandes foulées, certainement pour le traverser mais se stop net face à moi. Quelque chose les ont stoppés dans leur courses ? Cette chose, c'est mon odeur, il m'ont éventés, c'est sûr. Je savais que, ou j'étais placé, ce n'était pas l'endroit idéal, mais j'étais là pour observer et me vider la tête.

Ils ont patientés 2 petites minutes, observant le pré puis ont tracé leur chemin pour disparaître quelques dizaine de mètres plus loin.

La pénombre s'installe, il me reste moins 1/2 heure de lumière, mais je continue l'observation du pré en divaguant dans mes pensées, en observant la lune qui est d'ailleurs est de très belle taille ce soir là.

20h50, un Renard vînt troubler cette quiétude en décidant de venir chasser dans le pré.

Il est resté 1/4 d'heure à muloter à moins de cinquante mètres de moi, j'avais beau monté les isos, j'avais tout de même du mal à obtenir une vitesse correct, et pour les sauts, et bien, tous sont flou...

Hier soir, je retente ce même pré, me place au même endroit, mais cette fois si, j'ai un vent de travers de face. Idem à la semaine dernière, j'ai la tenue camo complète, le siège, je suis bien.

A 20h00, un Lièvre passe au loin, je ne prendrais qu'un cliché de lui, le reste de l'observation se fera aux jumelles. Trop éloigné pour faire de belles photos, je resterais à l'observer sans même essayé de l'approcher.

A 20h20, c'est la Chevrette qui entre dans le pré.

Rejoint par son rejeton une petite minute plus tard.

Ils m'offriront 10 minutes d'observation, de clichés plus ou moins net, du au manque de luminosité mais une belle proximité quand même.

La balafrée comme je me plais à la nommée, au cause de la cicatrice qu'elle porte à son flanc s'est montrée très coopérative et très curieuse m'approchant au plus près à une quinzaine de mètres. Ils ont finit par quitter les lieux et rejoindre le bois sans avoir été inquiétés.