La Cigogne blanche se fait plutôt rare dans le Morvan et même s'il arrive de la croisée de plus en plus souvent, elle reste encore un échassier peu courant et difficilement observable.
J'ai eu la chance de pouvoir lui tirer le portrait en longeant les bords de l'Arroux. Une première pour moi avec une telle proximité.
Ne connaissant pas cet oiseau, je ne savais pas trop comment m'y prendre.
Comment l'approcher, est-ce un oiseau méfiant, quel est la distance de sécurité à ne pas franchir ? tout ceci reste pour moi un mystère, il me faut improviser.
Il y avait un groupe de 3 Cigognes en plein pré venant tout juste d'être fauché et ramassé.
Rien pour me cacher, pas une haie, pas de dénivellation de terrain et les herbes rase pour parfaire le tout...
Un léger fossé m'a tout de même permis une approche discrète jusqu'à une cinquantaine de mètres.
Il est 14h00 et la lumière est très dur à cette heure, des flous de chaleur sont même visibles à l'œil nu, à ce moment, j'ai un gros doute sur la qualité des clichés, mais ce n'est pas grave, je suis face à ces oiseaux majestueux et bien plus impressionnant que je ne le pensais.
Je suis resté près de 2 heures en leur compagnie, assis dans ce léger fossé à les observer aux jumelles, j'étais juste bien.
Rare sont les moments où elles étaient ensemble, souvent espacée d'une vingtaine de mètres, je me focalisais souvent sur la plus proche, ratant parfois quelques scènes que j'aurais aimé figer sur carte mémoire.
Elles ont fini par s'éloigner sans quitter le pré et j'ai fait de même de mon côté...
Encore une rencontre bien sympa auquel je ne m'attendais pas du tout. Décidément, le Morvan n'a pas finit de me surprendre.
