Comme expliqué précédemment dans un autre billet, un couple de Hibou Moyen Duc avait élu domicile à 2 pas de chez moi, une aubaine pour un gars comme moi, je ne pouvais pas rêver mieux.
Mi avril, j'entends d'étrange cris dans un chêne, et presque tous les soirs, pendant plusieurs semaines j'observes ce chêne quelques minutes, jusqu'au soir ou !
A 21h30 je rencontrais un jeune Hibou Moyen Duc.
Quelques clichés raté plus tard, il était tout de même dans la boite.
(Toutes les images sont cliquable pour une meilleur définition)
Le lendemain matin, je suis sous l'arbre, à scruter la moindre branches. Et ce n'est pas un, mais 4 jeunes Hiboux Moyen Duc qui me font l'honneur de leur présence.
Les adultes ne sont jamais bien loin, ils restent cachés dans les haies alentours à moins de 100 mètres, mais les trouver n'est pas une mince affaire.
Heureusement, l'oeil s'habitue et plus le temps passe, plus j'ai de facilité à les trouver.
Parfois à découvert, d'autres fois à peine visible, ils se fondent dans leur environnement et disparaissent dés qu'ont les quitte des yeux.
La journée, ils restent totalement inactifs, parfois même, restent perchés sur la même branche et ne la quitte qu'à la nuit tombée.
Au couché du soleil, tout s'affole, les jeunes Hiboux se mettent à crier famine et c'est là que le ballet aérien commence, les adultes se mettent en chasse, rien ne leur échappe.
Ils survolent le pré d'à coté à 2 mètres au dessus des herbes et traquent la moindre proies. Leur mode de chasse m'impressionne, je n'avais jamais eu l'occasion d'observer ces scènes aussi longuement. Ainsi, tous les soirs ou je pouvais, je me plantais au bords du pré et admirais le spectacle.
Pour les photos c'est une autre histoire. De nuit, avec le manque de vitesse, la mauvaise accroche des collimateurs et les très haut iso ne me facilitaient pas la tâche, si bien qu'aucune photos ne ressortaient net, même après plusieurs séances. J'ai fini par lâcher l'affaire et passait mon temps à les observer.
Photographiquement parlant, j'ai un peu tout essayé, poussant souvent le boitier dans ses retranchements, mais la photo de nuit demande du matériel que je n'ai pas. Je me suis essayé à des monté en iso phénoménal avec parfois un résultat étonnant comme ici à 16 000 iso.
Les Jeunes Hiboux Moyen Duc grandissent vite et volent de mieux en mieux et moins de 2 semaines après les avoir découvert, ils investissent déjà mon jardin.
Je n'avais qu'a pousser la porte pour les observer. J'ai assisté à de nombreuses scènes de nourrissage, de chasse mais toujours de nuit, forcément c'est un oiseau nocturne. Du coup, changement de boitier avec le Nikon D7200, moins performant mais avec un avantage certain, il a un flash incorporé et quand on a rien d'autre, c'est déjà très bien.
J'ais chez moi une branche que j'ai accroché à un piquet du grillage depuis l'été dernier en guise de perchoir pour tous les oiseaux de passage. L'occasion pour moi de m'essayer à la photo de nuit.
Les Hiboux sont tellement habitués à ma présence que la mère n'hésite pas à venir nourrir ses petits à quelques mètres de moi et même le flash n'a pas l'air de les déranger. La difficulté est la mise au point, quand on y voit rien, c'est pas facile. Mais quand ça marche, c'est le pied.
J'ai tellement d'image de cette famille que je ne sais lesquels vous présentez et tellement de chose à dire que ce en serait trop long. Je vous remet une série d'image pour le plaisir du partage.
Le 24 juin dernier, toutes la fratrie a quitté les lieux, je n'entends plus les cris strident des jeunes, ni le vrombissement des adultes, ça me manque déjà...
