Le Martin pêcheur d'Europe.

Comme vous avez pu le constater, cette année, je me suis pas mal penché sur le Martin Pêcheur d'Europe, délaissant quelques peu les autres espèces que je côtoie habituellement.

Je lui ai consacré un nombre incalculable d'heures d'affûts. Ce n'est pas moins de 5 postes que je visitais régulièrement. Après le confinement, il m'a fallut le trouver, chose faite assez rapidement en traînant sur les bords de l'Arroux. Ensuite me délimiter un secteur et observer ce qui s'y passe.

Mes sorties étaient souvent couronnées de succès, les chaleurs de l'été dernier, la douceur de l'hiver ont certainement joué un rôle dans la mortalité des jeunes de l'année précédente. Du coup cette année, j'ais comme l'impression que le Martin Pêcheur est partout...

Ou alors c'est que je consacre un peu trop de temps à le chercher. Un ami à gentiment partager un spot avec moi aux abords d'un nid. J'ai eu l'occasion de m'essayer à la photo du plongeon, mais là, c'est une autre histoire...

En moins de 2 secondes, il plonge de son perchoir, attrape un poisson ou autre et remonte se percher.

Neuf fois sur dix, le temps de réaliser ce qui se passait et la scène était déjà terminer.

a cela s'ajoute l'incertitude de l'endroit ou il va plonger, la réaction de l'auto focus, le manque de vitesses, combien de collimateurs dois- je choisir, privilégier la vitesse aux isos, au piqué, avec ou sans trépied ? Je me suis essayé à tous les réglages possible et imaginable sans avoir le résultat voulu.

j'en ai déduit que le problème venait de moi, je n'ai plus les reflex de mes 20 ans...

C'est le défi que je m'était donné pour cette année, défi plus ou moins réussi, mais... Je progresse.

Je me suis tout de même fait énormément plaisir à le côtoyer aussi souvent, à figer certains instant de sa vie, à connaitre ses habitudes, le voir défendre son territoire, repousser les jeunes de la dernière couvée, nourrir la suivante.

Tous ces instant qu'on ne peut qu'apprécier en étant plongé au coeur de l'intimité de Dame Nature.