Il est sans aucun doute le plus courant de nos Pics dans le Morvan.
Il est partout, que ce soit dans les jardins, au cœur de la forêt, ou au plus près des habitations, le Pic épeiche s'est accoutumé à tous ces biotopes.
Lorsqu'il trouve une noisette ou un autre fruit à coque, le Pic épeiche creuse un trou dans l'écorce d'un arbre pour y coincer sa graine et pouvoir l'ouvrir sans qu'elle lui glisse entre les pattes pour enfin se délecter du fruit.
J'aime le voir faire, il met moins d'une minute à creuser sa cavité, y dépose sa noisette et la perce tout aussi facilement.
Pour le photographier, mieux vaut être bien caché, avant de venir se poser quelque part, le Pic épeiche préfère garder ses distances, scrute les lieux attentivement aux vues d'y déceler le moindre danger.
De la taille d'un Merle, il passe inaperçu, cependant en tendant l'oreille, ses cris répétés ( pik pik pik) trahissent sa présence.
Lorsque les jeunes sont nés, ils se mettent à crier au moindre son de la forêt, ce qui facilite la découverte d'une loge.
Ont reconnait le mâle de la femelle à la tache rouge qu'il porte à l'arrière de son crâne, alors que la femelle en est dépourvue, les jeunes de l'année eux, ont une calotte rouge sur tout le haut du crâne, aussi bien le mâle que la femelle.
J'observe le Pic épeiche depuis toujours et dès que l'occasion m'en est donnée sans jamais m'en lasser.
Comme tous les Pics que je rencontre, ces oiseaux me fascine...
