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  • Photo du rédacteurgups714

Le Pic épeichette.

Dernière mise à jour : 20 juil. 2020

Si il y a bien un oiseau qui sait se faire discret, c'est bien le Pic épeichette. De la taille d'un moineau, ce Pic est le plus petit de la famille des picidés. D'une longueur d'une quinzaine de centimètres pour un poids d'une vingtaine de grammes, il passe pour ainsi dire quasiment inaperçus.

J'ais eu la chance de le rencontrer très régulièrement pendant plus d'un mois. Alors que je traînais les bois comme à mon habitude, un cri d'oiseau que je ne pouvais déterminer attirait mon attention. A force de persévérer, j'ais fini par l'aperçevoir. Connaissant bien les oiseaux je n'ais pas eu de mal à l'identifier, il s'agissait bien du Pic épeichette, le plus dur restait à faire. Trouver le Pic épeichette est déjà une fin en soi, mais le suivre et espérer un cliché relève de l'exploit.

Le Pic épeichette fréquente les bosquet de feuillus, les bois, les abords de cours d'eaux ou il trouve des bois tendre comme le peuplier, le saule et l'aulne qui sont plus facile à perforer. Il dédaigne tout ce qui est conifère ou bois trop dur. Il explore la cime des arbres jusqu'aux plus fines branches et de ce faite, n'entre pas en concurrence avec les autres Pics.

Essentiellement insectivore, sa préférence va aux xylophages et à leurs larves, mais ne dédaigne pas quelques araignées ou tout autre insectes croisant son chemin. Comme pour la grande majorité des Pics, le mâle se différencie de la femelle par une calotte rouge vif au sommet du crane, son vol est onduleux et son cri ressemble un peu à celui des rapaces.

Avant de trouver l'arbre ou j'y ai fait ces séries de clichés, je m'étais déjà mis à sa recherche quelques années auparavant, mais avais fini par lâcher l'affaire tellement son approche était compliqué. Je ne faisait que l'aperçevoir, disparaissant aussi vite qu'il m'était apparus.

Mais là, une aubaine se présentait à moi, le couple se formait, l'arbre sur lequel ils avaient jeté leur dévolu était relativement accessible et les lumières matinal éclairaient l'entrée de leur loge. J'ais même eu le privilège d'observer l'accouplement à deux reprises, mais les images de cette scène n'ont pas eu le rendu espéré. Sur cet arbre une dizaine de trous d'un diamètre d'environ 4 cm les occupaient quotidiennement, tous les matins, ils les visitaient un par un, j'avais bon espoir qu'ils nichent à cet endroit, malheureusement, au moment de la nidification, j'ai perdus leur trace.

Les feuilles poussant relativement vite, plus le temps passait, plus il était compliqué de les voir, si bien que j'ai du me résoudre à les abandonner à mon grand regret. Maintenant, à chaque fois que je passe dans ce coin, je ne peut m'empêcher de regarder l'arbre et ces alentours, avec toujours l'espoir d'une rencontre...

Rendez vous l'année prochaine mon ptit ami, promis je serai là...

















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