Cette été je me suis lancé comme défit de photographier le plongeon du Martin Pêcheur. La majorité de ces photos ont été prisent sur les bord de l'Arroux , une rivière proche de chez moi.
Ce défit est certainement le plus compliqué auquel je me suis attelé depuis que je me suis lancé dans la photo animalière. Le Martin Pêcheur qui n'est guère plus gros qu'un moineau est un oiseau fascinant. Ses couleurs éclatantes en font à mes yeux l'un des plus beau oiseaux de France.
Pour certains, photographier la Martin Pêcheur est déjà une fin en soi, mais pas pour moi! Comme tout être humain qui se respecte, j'en veux toujours plus...
2 secondes, c'est le temps qui lui faut pour quitter son perchoir, plonger et ressortir de l'eau, c'est vous dire si il est rapide.
En plus d'être extrêmement rapide, le Martin Pêcheur à la fâcheuse habitude de se poser dans des endroits très encombrés, souvent dans l'ombre, ce qui ne facilite pas l'accroche de l'auto- focus.
Une des difficultés est d'avoir la bonne combinaison, Vitesse; Iso; Ouverture. La vitesse est sans aucun doute la difficulté majeur, il faut une vitesse relativement rapide pour pouvoir figé l'instant. Et, bien sûr, en bordure de rivière, les zones d'ombres sont monnaie courante.
Les journées pas toujours ensoleillés, et ces endroits favoris rarement dégagés.
Du coup, ces images sont issues de plusieurs séries
Que se soit pour les adultes ou les jeunes, la difficulté est la même, il faut être au bon endroit, avoir la bonne lumière, anticiper ces déplacements, être rapide et provoquer la chance.
Les adultes, lors du nourrissage ont pour habitudes dés la sortie du nid, de se nettoyer. Ils se perchent non loin du nid et plongent, d'après mes observations, 2 à 3 fois de suite avant de repartir en pêche. Ce qui offre de belles opportunités, faut il encore trouver un nid ! ( Merci Seb) 😉
Les jeunes offrent plus de chances, en plongeant un peu partout et plus souvent, l'apprentissage de la pêche et le manque d'expérience les obligent à multiplier les plongeons.
Remontant souvent bredouille, il leur faut essayer, encore et encore...
Jusqu'à obtenir le poisson tant convoité
Je ne pourrais dire combien de temps j'ais passé à observer le Martin Pêcheur, pour le connaître, le comprendre, connaître ses habitudes, combien de réglages j'ais pu essayer avant d'arriver à mes fins, un pourcentage astronomique de déchets frisant facilement les 90%. Mais voilà, c'est dans la difficulté que l'ont prend le plus de plaisir.
Outre le plongeon du Martin, ces sorties m'ont offert des images que je n'osais espérer...
Ce défit n'est pas terminé, il n'en est qu'à ces prémices, mais cette année m'a appris beaucoup de chose sur le Martin Pêcheur et sur la manière d'appréhender la photo. A moi d'en tirer profit...
Ca frise presque l'obsession, mais le plaisir est là.
Beaucoup de paramètres à gérer et de la patience avec un résultat plus qu'honorable .
Encore merci de votre suivi 👍
La patience et la persévérance paient , tu nous le démontres là
Bravo
Une magnifique série comme d'habitude 👍 .le Martin même si tu le cherche plus , tu finis quand même par tomber dessus c'est un oiseaux magnifiques