Les premiers grands froids sont arrivés, il est temps d'aider un peu les oiseaux du jardin.
Ici l'Accenteur Mouchet.
Et profiter un peu de leur présence pour réaliser quelques clichés...
La Mésange bleue est certainement l'oiseau déclencheur de ma passion pour les oiseaux.
Je me souviens que, gamin, à l'âge de 6/7 ans, ma mère nourrissait les oiseaux sur le rebord de la fenêtre.
C'est là que j'ai fait la connaissance de la Mésange bleue.
Ses airs attendrissants, ses couleurs flamboyantes m'ont immédiatement séduit.
À partir de là, je me suis réellement intéressé aux oiseaux.
Je passais des heures le nez collé aux carreaux à les observer, allant même parfois jusqu'à m'écraser le visage contre le carreau pour être toujours au plus proche
Par la suite, c'est le Rouge-gorge qui a eu toute mon attention.
C'est mon grand-père qui me l'a présenté dans son jardin où il restait à proximité des derniers coups de bêche. Et pour finir, c'est Laurent, un ami de 4 ans mon aîné qui m'a tout appris sur les secrets de dame nature et qui a fait naître en moi cette passion.
Photographier les oiseaux à la mangeoire n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Le manque de lumière se faisant cruellement ressentir, figer ces petites boules de plumes toujours en mouvements demande une certaine patience.
Pour cela, il faut forcément monter les isos, pour avoir un soupçon de vitesse...
Mais voilà, monter les isos sur des passereaux ne va pas de paire, cela va même à l'encontre de la photographie animalière.
Il n'y a pas 50 solutions, le secret, c'est la proximité...
Plus vous serez proche de votre sujet, moins le grain sera apparent. Ainsi, à une distance de 4/5 mètres, même à 5000 isos, les images des plus petits passereaux seront exploitables.
Pour des photos dynamiques, mieux vaut attendre le retour du printemps ou les belles journées ensoleillées d'hiver.
Toutes ces images ont été prises sous la mangeoire aux oiseaux et l'objectif collé au carreau de ma porte fenêtre.
Comme quoi, même des décennies plus tard, je n'ai guère changé...
