Sur les bords de l'Arroux.

Il est 07h00 quand j'ouvre les yeux, comme à mon habitude, la première chose que je fait en me levant est d'aller voir dehors le temps qu'il fait pendant que le café chauffe. Le temps est mitigé, je me tâte... Un affût aux petits gravelot sur les bords de l'Arroux ou un affût aux chevreuils dans le bois derrière chez moi? Je choisis la lumière en me rendant à une gravière de l'Arroux ou les Chevaliers et les petits Gravelot ont leurs habitudes. Une fois installé confortablement dans la tente affût, je patiente en surveillant la berge d'en face.

Le temps passe et rien ne se passe, tardivement un Chevalier cul-blanc fera une brève apparition bien trop loin pour espérer de belles images..

Et une fois n'est pas coutume, le Martin Pêcheur viendra encore me sauver de la bredouille.

Décidément cette année je ne peut pas me poser au bord de l'eau sans croiser le chemin du Martin Pêcheur, pourtant l'endroit ne s'y prête guère, une gravière sans aucun arbre autour ou les autres années, il ne faisait que passer.

Une simple plante lui suffit comme point d'observation. Au début je n'y prêtait guère attention, je n'étais pas là pour lui, mais à force de passer et repasser il a fini par avoir toute mon attention.

Si bien que je me suis prêté au jeu de saisir quelques attitudes au vol.

A trois reprises, il s'est mis en vol stationnaire se permettant même un stationnaire à moins de 10 mètres face à la tente affût, sauf que, à ce moment là je n'étais pas dedans, mais 20 mètres plus loin, grrr...

J'ais fini debout, délaissant la tente, à me focaliser sur cette flèche bleu.

Très sympa ce jeune mâle m'aura offert un stationnaire à portée d'objectif...

L'arrière plan n'est pas des plus sympa et ne met pas le vol stationnaire en valeur, mais je m'en contente, surtout qu'à la base le Martin Pêcheur ne faisait pas partie de mon programme matinal

Comme c'est souvent le cas en photo animalière, on ne choisis pas toujours son modèle, le premier qui se présente à moi aura toute mes grâces.

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