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  • Photo du rédacteurgups714

Un affût plutôt sympa...

Dernière mise à jour : 26 juin 2020

Dimanche dernier, je me rends aux carrières de Laizy (71) avec l'espoir d'y affûter le Martin pêcheur. 06h50 je suis en place, la chaise affût prête, le perchoir installé, il ne me reste plus qu'à patienter.

A cette heure matinal, le soleil n'est pas encore de la partie, j'aperçois un couple de Martin pêcheur faisant des allées et venues, un pigeon ramier s'ébat dans l'arbre juste au dessus de moi et au loin, les Loriots chantonnent leur douce mélodie. 07h25, Mr Martin fait une première halte sur le perchoir installé par un ami quelques jours auparavant. A 1250 isos j'arrive difficilement à obtenir une vitesse convenable (1/400 secondes) mais bon, avec la stabilisation du boîtier, ça devrait aller. Une petite série de clichés plus tard et le voilas das la boîte.

Plutôt content du résultat, je relâche un peu mon attention, observes les Ragondins, les foulques, je m'essais même à quelques vidéos, histoire de tuer le temps. 08h05 c'est Madame qui fait son apparition. Pour gagner un peu en vitesse je pousses les isos à 2000, j'aimerais l'avoir dés sa sortie de l'eau après avoir plongé, mais là, c'est moi qui ne suis pas assez rapide et au bout de 2 plongeons, elle me quitte sans crier gare. J'obtient tout de même un cliché avec quelques gouttes en suspension du plus bel effet.

A 8h30 je quitte mon affût pour me dégourdir un peu les jambes, je plie la chaise, range le trépied et part en ballade autour des étangs. A peine sortis de mon trou, un Héron Bihoreau passe au vol à portée d'objectif, une petite rafale et le voilà imprimé sur ma carte mémoire.

Je le vois se poser 200 mètres plus loin sur la berge opposée. Je décide tout de même de tenter une approche. Le Héron Bihoreau est un oiseau très farouche et ne se laisse pas facilement approcher. Le regard perçant, toujours sur le qui vive, je sais qu' à la moindre alerte il quittera les lieux. Je contourne l'étang en prenant soin de ne pas me montrer, à ce moment, je ne sais pas exactement ou il est et mon approche se fait à tâtonnement. Du coin de l'oeil, je l'aperçois, il est là, perché à moins de 20 mètres et c'est là que tout se complique, je doit me mettre à découvert si je veux obtenir une photo digne de ce nom.

Sur ce coup là, il a été très sympa et m'a gratifié d'une séance photo de plusieurs dizaines de secondes, ce qui est énorme en photo animalière. Puis il a quitté les lieux dans un superbe final.

Sur le chemin du retour, un Loriot m'a offert son plus beau profil, mais je n'ai pas su en tirer profit, ce n'est qu'en post-traitement que j'ai pu rattraper un contre jour bien marqué.

Et pour finir, comme si ça ne suffisait pas, Mr Martin est arrivé, le temps d'un regard et d'un cliché, histoire de finir en beauté...

Il y a des jours comme ça, rares, mais ça arrive...
















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