Le WE dernier, je faisais la rencontre de Félis silvestris, mais voilas, il était loin et dans les hautes herbes, difficile de lui tirer le portrait convenablement.
J'ais du ramper sur une cinquantaine de mètres pour l'approcher, le bougre refusait de venir dans ma direction.
Lorsqu'il avançait dans l'herbe, il devenait invisible, j'en profitait alors pour gagner quelques mètres, jusqu'au moment ou, il me repéra et prît la poudre d'escampette. J'aurais tout de même passer 1 heure en sa compagnie, à l'observer, à l'approcher, à jouer au Chat et à la souris...
Samedi matin, je retourne sur les lieux, il fait un froid glacial, j'arrive sur le secteur au petit jour et rien ne se passe, Félis silvestris est absent. Il est tellement rare dans le Morvan et son territoire tellement immense qu'il est très difficile à suivre. Si difficile d'ailleurs que je n'y arrive pas. Tant pis ce n'est que partie remise, comme à chaque fois c'est lui qui me trouvera...
En rebroussant chemin sur le coup des 10h00, je me rends compte que je suis cerné entre 2 chasses et que je ne peux rentrer chez moi...
Ne pouvant aller nul part, j'observe et écoute la chasse. Les chiens chantent, les coups de fusils résonnent, des Chevreuils passent au loin. Plus tard une Laie échappera à un tir non loin de moi et tracera son chemin jusqu'au bois.
12h30, j'entends sonner la fin de traque, je peut enfin rentrer chez moi, j'ai encore 3/4 d'heure de marche.
Ce matin, je part à la recherche d'éventuelles traces du Pic Noir, je sais qu'il fréquente une parcelle de bois qu'il partage avec le Pic épeiche, le Pic Vert et le Pic épeichette, rien que ça...
J'ais pu repérer un arbre ou il est resté un bon moment, mais pour les photos je repasserais, les feuilles sont encore trop présentes et dans l'art de jouer à cache cache, le Pic Noir est très fort.
Un Ecureuil roux m'a rendu une brève visite de courtoisie, juste le temps de me saluer avant de disparaître dans les plus hautes branches.
